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Droits de succession et administration au Canada : Comprendre les exigences juridiques

09 août 2023

L'administration des successions et la fiscalité sont des aspects importants à prendre en compte lorsqu'il s'agit des exigences légales entourant la distribution des actifs après le décès d'un individu au Canada. La compréhension de ces processus est essentielle pour les personnes qui souhaitent obtenir des conseils sur les questions successorales et s'assurer du respect des lois applicables.

Pour naviguer dans les méandres de l'impôt sur les successions et de l'administration des successions au Canada, il est essentiel de s'adresser à des professionnels du droit qualifiés et spécialisés dans ces domaines. Cet article vise à fournir un aperçu complet des aspects juridiques de l'impôt sur les successions et de l'administration des successions, en soulignant les éléments clés à prendre en compte et l'importance de faire appel à des professionnels du droit pour obtenir des conseils d'experts.

Aperçu de l'impôt sur l'administration des successions

Au Canada, il n'existe pas d'impôts spécifiques s'appliquant directement aux héritages. Au lieu de cela, l'imposition des actifs et des biens laissés aux héritiers a lieu avant que la succession ne soit distribuée, taxant ainsi la personne décédée plutôt que ses héritiers. Le Canada utilise la taxe sur l'administration des successions, également connue sous le nom de taxe d'homologation ou de frais, qui est imposée par les gouvernements provinciaux ou territoriaux.

La taxe sur l'administration des successions est une taxe appliquée au processus d'administration d'une succession après le décès d'une personne. Il est calculé sur la base de la valeur totale des biens de la succession. Les taux et les seuils spécifiques varient selon les provinces et les territoires du Canada. Ces frais sont payés au gouvernement pour traiter et valider le transfert légal des actifs de la personne décédée à ses bénéficiaires.

Demande de certificat de succession

Lorsqu'une personne décède, il peut être nécessaire de demander un certificat de nomination d'un administrateur successoral, également connu sous le nom de certificat de succession, pour recueillir et gérer les biens de la personne décédée. Il est recommandé d'obtenir l'avis juridique d'un professionnel qualifié pour déterminer la nécessité d'un certificat de succession. La demande peut être déposée auprès d'une cour supérieure de justice locale, et le lieu dépend de la résidence permanente du défunt ou de l'emplacement de ses biens.

Comment fonctionne l'imposition ?

Les lois fiscales précisent quels actifs doivent être imposés, à quel moment l'imposition a lieu et quel est le taux d'imposition. Les lois intègrent quatre concepts principaux : la disposition présumée, le retrait présumé, l'accumulation des revenus jusqu'au moment du décès et les responsabilités de l'exécuteur testamentaire.

  • Le concept de "disposition présumée" entre en vigueur au décès d'une personne, lorsque la loi relative à l'impôt sur le revenu traite certains actifs comme s'ils avaient été vendus à leur valeur marchande, bien qu'il n'y ait pas eu de vente réelle. Le bénéfice de cette vente fictive, appelé plus-value, est calculé à partir de la différence entre le prix d'achat initial et la valeur de marché au moment du décès, et la moitié de cette plus-value est imposable.
  • En règle générale, la disposition présumée s'applique aux biens d'investissement tels que les immeubles à revenus et les investissements non enregistrés. Il existe des exceptions : le transfert de biens au conjoint survivant, l'exonération de la résidence principale et l'assurance-vie. Celles-ci ne sont pas soumises à la disposition présumée et sont assorties de conditions spécifiques. Compte tenu de la complexité de la question, il est utile de faire appel à un avocat spécialisé dans l'immobilier lors de la gestion du droit successoral et de la rédaction d'un testament.
  • Le retrait présumé est une règle qui s'applique aux régimes enregistrés tels que les REER ou les FERR au décès du titulaire du compte. Au décès, tous les placements enregistrés sont considérés comme retirés et le montant total est imposable. Toutefois, il existe des stratégies pour limiter l'impôt à payer au décès sur les placements enregistrés, notamment en transférant les montants directement ou indirectement à une personne admissible.
  • Le revenu gagné pour l'année du décès correspond à tout revenu gagné par la personne décédée jusqu'à son décès. Les revenus accumulés par la personne décédée jusqu'au jour de son décès, y compris le salaire, les revenus d'entreprise, les revenus de pension et les revenus d'un CPG, doivent être inclus dans la dernière déclaration de revenus de la personne décédée.
  • L'exécuteur testamentaire a des responsabilités spécifiques, notamment celle de remplir la dernière déclaration de revenus du défunt. Cette déclaration couvre la période allant du début de l'année fiscale à la date du décès. L'exécuteur testamentaire doit s'assurer que tous les impôts applicables ont été payés par la succession avant de distribuer les biens aux héritiers.

Il est recommandé de consulter un professionnel de la fiscalité ou de demander un avis juridique pour comprendre les lois et obligations fiscales applicables à votre situation.

Comprendre la valeur d'une succession

L'impôt sur l'administration des successions est basé sur la valeur de la succession du défunt, qui comprend tous les actifs détenus par le défunt au moment de son décès. Il s'agit de différents types d'actifs tels que les biens immobiliers, les comptes bancaires, les investissements, les véhicules et d'autres biens. La valeur de la succession est déterminée sur la base de la juste valeur marchande des actifs à la date du décès.

Certains biens ne sont pas pris en compte dans le calcul de l'impôt sur les successions :

  • Biens immobiliers situés en dehors de l'Ontario, au Canada.
  • Biens en copropriété qui sont automatiquement transférés au(x) propriétaire(s) survivant(s).
  • Le produit de l'assurance est versé directement à un bénéficiaire désigné.
  • Les dettes de la personne décédée, telles que les dettes de cartes de crédit et les prêts automobiles.
  • Régimes de pension agréés(RPA), REER, FERR et CELI avec désignation des bénéficiaires.
  • Prestation de décès du RPC.
  • les REEI auxquels la personne décédée avait adhéré mais dont elle n'était pas bénéficiaire.
  • Dépenses non déductibles et exceptions en matière d'évaluation successorale

Certaines dépenses, dettes et paiements ne peuvent pas être déduits pour réduire la valeur totale de la succession à des fins fiscales. Il s'agit notamment des honoraires de juristes, des prêts, des paiements d'intérêts, des frais funéraires, des dettes de cartes de crédit, des commissions immobilières, des dettes liées à un véhicule, des prêts non enregistrés et des lignes de crédit. Toutefois, les charges telles que les hypothèques, les hypothèques collatérales ou les privilèges peuvent être déduites de la valeur des biens immobiliers.

Exceptions en matière d'évaluation successorale

Lorsque la personne décédée a laissé plusieurs testaments et que le tribunal délivre un certificat de nomination de fiduciaire de la succession lié aux biens mentionnés dans un testament particulier, seuls les biens de ce testament particulier sont pris en compte lors de la détermination de la valeur de la succession. Si le tribunal délivre des certificats pour des biens qui ne se trouvent qu'en Ontario, seuls ces biens contribuent au calcul de l'impôt sur l'administration des successions. En outre, certains biens situés dans une réserve peuvent être exonérés d'impôt.

Aperçu de la déclaration d'impôt sur les successions

La déclaration d'impôt sur les successions est un document que l'exécuteur testamentaire ou l'administrateur d'une succession soumet à l'administration fiscale après le décès d'une personne. Cette déclaration rend compte de tous les biens de la succession du défunt, de leur valeur à la date du décès et de tout passif ou dette. Ce document sert de base au calcul des droits de succession, c'est-à-dire le montant de l'impôt dû par la succession avant la distribution des biens aux bénéficiaires selon le testament du défunt ou selon la loi s'il n'y a pas de testament.

Comment remplir une déclaration de droits de succession ?

Pour remplir une déclaration d'impôt sur les successions au Canada, il faut inclure des informations de base, les revenus, les plus-values et les pertes, les déductions fiscales, l'impôt fédéral et provincial, les crédits d'impôt, l'impôt net et la signature du représentant légal. La date d'échéance de la déclaration d'impôt sur les successions dépend de la date du décès du propriétaire de la succession.

La déclaration peut être déposée en ligne ou envoyée par courrier, par télécopie, par service de messagerie ou en personne. Chaque représentant doit signer la déclaration, certifiant que les informations fournies sont vraies, correctes et complètes.

Comprendre les impôts sur les successions et l'administration des successions au Canada est essentiel pour les personnes qui doivent distribuer leurs biens après le décès d'un être cher. En demandant l'avis d'un expert, les particuliers peuvent s'assurer de respecter les lois applicables et prendre des décisions éclairées en matière de succession. Un annuaire d'avocats fiable peut s'avérer une ressource précieuse, aidant les particuliers à trouver des professionnels du droit spécialisés dans divers domaines et capables de fournir les conseils et l'expertise nécessaires.

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